L’École Jean Trubert propose des formations certifiantes…

Le saviez-vous :  L’École Jean Trubert propose des formations certifiantes. Formez-vous et obtenez une certification professionnelle de dessinateur de BD ou illustrateur reconnue par l’Etat !

6 conseils incontournables pour trouver un emploi dans la création

Lorsqu’on est graphiste, webdesigner ou qu’on exerce un métier dans la création, nous sommes très souvent jugés sur nos réalisations passées et notre renommée. Il n’est donc pas aisé de trouver un emploi valorisant, surtout à la sortie de ses études. Pour vous aider à valoriser votre profil, enrichir votre CV et propulser votre carrière dans la création, voici quelques conseils incontournables !

Réaliser un CV Design et original

Afin de candidater à un poste de graphiste, webdesigner, monteur vidéo… Il est obligatoire de réaliser un CV design qui montre votre style. Pour-cela, vous avez le libre choix des couleurs, de la police d’écriture et de la mise en page. Votre CV est un challenge artistique, qui va jouer dans votre sélection.

Attention tout de même de ne pas aller trop loin dans l’originalité. Afin de faciliter la lecture de votre CV à un recruteur, celui-ci devra rester épuré, lisible et au format A4. Le CV devra donc rester très synthétique et ne contenir que des informations en lien avec le poste pour lequel vous recrutez.

Constituer un book avec l’ensemble de ses réalisations

La réalisation d’un book ou un portfolio avec vos travaux personnels et professionnels est un prérequis lorsqu’on travaille dans la création. Cela permet aux recruteurs de voir ce dont vous êtes capables. Si un recruteur aime votre travail, il fera tout pour vous recruter.

La création d’un book peut se faire sur une plateforme en ligne, tel que Behance. Ces plateformes sont simples d’utilisation et vous pourrez créer votre page en quelques minutes. Mais vous ne maîtriserez pas la mise en page de cette plateforme. De plus, ces outils demandent souvent un abonnement mensuel ou annuel pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.

Il vous est également possible d’utiliser les réseaux sociaux comme Instagram ou Pinterest pour se faire un petit book. Vous bénéficiez ainsi d’outils communautaires pour vous faire connaître et entretenir une communauté de fans.

Enfin, la solution la plus aboutie est la création d’un site web qui vous est propre. Cela nécessitera plus de travail mais vous maîtriserez la mise en page, et vous serez plus facilement référencé sur Google.

Améliorer ses compétences techniques sur différents logiciels

Les compétences en PAO (Publication Assistée par Ordinateur) sont très appréciées lorsqu’on a un métier créatif. Les logiciels les plus connus sont les outils de la suite Adobe (Photoshop, Illustrator, Premiere, After Effects…). Ces outils sont très utilisés en entreprise et ils sont donc très demandés. Afin d’accroître vos chances de décrocher un bon poste, vous pouvez effectuer des formations pour apprendre à utiliser un nouvel outil ou une nouvelle technique.

Effectuer une veille sur les tendances Design

Afin d’être au fait de toutes les nouvelles tendances marketing et design, il est très conseillé d’effectuer une veille informationnelle continue sur les nouvelles tendances en vogue. Si vous postulez dans un secteur spécifique, renseignez vous sur les styles et les formats utilisés pour la mise en valeur d’un produit. Un travail de graphiste dans l’automobile sera donc très différent d’un travail de graphiste pour une banque. Prenez-en compte tous ces éléments lorsque vous postulez. Si vous cherchez à vous épanouir professionnellement, rapprochez-vous des entreprises avec lesquelles vous avez des affinités artistiques !

Se spécialiser en print ou en web / mobile.

Afin d’accélérer votre évolution de carrière, vous pouvez vous spécialiser sur des formats spécifiques, tels que la vidéo, le Design Print, ou alors sur les formats digitaux. Ainsi, vous pourrez postuler à des postes plus spécifiques et vous aurez plus de légitimité sur votre domaine d’expertise. Bien sûr, les expertises sur les formats web et mobiles sont de plus en plus demandés en entreprise. Mais le print reste un pôle très important à ne pas négliger.

Effectuer des stages / projets bénévoles pour mettre en pratique ses compétences

Si vous terminez vos études et que vous avez encore peu d’expérience professionnelle, alors il est temps d’enrichir votre portfolio ! Pour cela, rien de plus simple ! En tant que graphiste / Designer, votre profil est très recherché. Vous n’aurez pas de mal à trouver un stage ou à effectuer des projets bénévoles pour des associations que vous souhaitez soutenir. Si ces premières expériences ne vous apportent pas encore un vrai salaire, elles payeront pour le reste de votre carrière. Une petite précision, même si vous travaillez en stage ou dans le cadre d’une association, pensez à demander une rémunération ou une compensation. Quoi qu’il arrive, il ne faut pas dénigrer votre travail et vous devrez avant tout défendre votre profession !

Doué en dessin, curieux et touche-à-tout ? Le métier d’illustrateur est peut-être fait pour vous !


Comment devenir illustrateur ? Quelles sont les qualités à avoir naturellement et qu’est-ce qui s’apprend ? Lucile Limont, illustratrice et enseignante à l’École d’illustration Jean Trubert nous livre ses conseils de pro.

Comment vous êtes-vous formée au métier d’illustratrice ?

LL – J’ai su très tôt que je voulais vivre du dessin, même si mon envie allait plutôt au départ vers le dessin animé. J’ai d’abord étudié au lycée professionnel graphique Corvisart et pris en parallèle des cours d’animation. Mais finalement le dessin animé, ça ne m’a pas plu, même si aujourd’hui encore lorsque je dessine un personnage, je le vois toujours en mouvement.
J’ai ensuite intégré l’atelier de Sèvres et les Arts décoratifs de Paris.

Avez-vous été plutôt encouragée par vos proches lorsque vous avez décidé de vous lancer dans une carrière artistique ?

LL – J’ai eu la chance d’évoluer dans un milieu que cela n’effrayait pas, mes proches m’ont soutenue pour trouver la meilleure orientation possible. Ce n’est pas forcément toujours le cas pour nos élèves.Parlez-nous de votre parcours professionnel en tant qu’illustratrice…

LL – Les Arts déco m’ont permis d’avoir un pied dans le monde de l’Illustration car j’ai eu l’occasion de répondre à des commandes des Editions Nathan, mais c’est la rencontre avec l’auteure Jeanne Taboni-Misérazzi à Sarcelles qui a été déterminante.
En s’inspirant mutuellement nous avons pu créer ensemble Croqueteigne, l’histoire d’un petit ogre que j’ai illustrée en noir et blanc pour une petite maison d’édition, puis 30 histoires d’animaux étranges et rigolos, et Le prof à la grosse tête. Ensuite tout s’est enchaîné, jusqu’à devenir aujourd’hui dessinatrice dans un célèbre mensuel de la presse jeunesse.

Comment êtes-vous passée à l’enseignement à l’École Jean Trubert ?

LL – J’avais déjà enseigné le dessin d’analyse, le modèle vivant et le graphisme mais mon rêve, c’était d’enseigner l’illustration. J’ai eu la chance de découvrir l’École Jean Trubert tout à fait par hasard et de pouvoir me lancer dans cette nouvelle aventure.

Quels apprentissages sont les plus importants selon vous pour devenir un bon illustrateur?

LL – La base pour un illustrateur, c’est vraiment le dessin : le modèle vivant, la perspective, le dessin d’analyse… il faut avoir un bon coup de crayon pour pouvoir prendre du plaisir avec les techniques.

Dans le cas de l’École, je conseillerais à tous les élèves de faire la première année de prépa même s’ils ont déjà des bases de dessin, car trois ans, ce n’est pas trop pour être bien formé. La première année, les élèves abordent toutes les techniques, ce qui n’est pas forcément le cas dans les autre écoles.

Une fois que les élèves ont acquis les bases, on travaille vraiment sur des commandes comme je peux en avoir réellement en tant que professionnelle. On ne se cantonne pas à des petits dessins. Cela permet de détecter assez vite qui sera à l’aise en noir et blanc, en couleur, dans l’édition pour les tout petits ou plus pour les adultes.

Maintenant que vous formez d’autres illustrateurs, qu’est-ce que vous pensez apporter à vos étudiants qui vous a manqué? Quel(s) conseils auriez-vous aimé recevoir à vos débuts ?

J’aurais aimé qu’on mette l’accent sur le fait que pour réussir en tant qu’illustrateur, il faut se retrousser les manches, saisir toutes les opportunités même quand au début cela ne correspond pas exactement à ce que l’on souhaite faire, ne pas hésiter à tenter.
Les maisons d’édition sont rassurées lorsque l’on a déjà réalisé des projets, que l’on a déjà été édité. Il ne faut pas rester dans sa bulle, mais aller de l’avant, même quand les commandes semblent moins intéressantes car c’est vraiment en « faisant » et en acceptant tous types de travaux que l’on forge son réseau, que l’on se fait connaître, qu’une personne peut ensuite vous recommander à une autre.

Pour  exister en tant qu’artiste, il faut faire connaître son style…

L’illustrateur est connu pour son style, mais il ne faut pas non plus hésiter à modifier légèrement celui-ci pour s’adapter à une commande. Par exemple une illustration pour les tout petits va s’appréhender très différemment d’un travail pour des enfants plus grands. On va s’attacher plus aux formes, aux couleurs, ou en tout cas de façon différente.

Outre un talent naturel, quelles sont selon vous les qualités à avoir pour exercer le métier d’illustratreur/trice jeunesse ?

Il faut être curieux, curieux de tout, se mettre en danger, ne pas rester sur ses acquis. L’École Jean Trubert est d’ailleurs l’endroit idéal pour tester différentes choses, s’ouvrir au maximum.

L’univers de l’illustration recouvre plusieurs types de métiers, pouvez-vous nous les énumérer brièvement ?

Il y a l’Illustration jeunesse, l’illustration Presse, mais également la bande dessinée et l’illustration de communication comme le packaging, les affiches…

Qu’est-ce qui s’apprend et qu’est-ce qui ne s’apprend pas ?

Il faut avoir envie de travailler, le goût de l’effort. Les élèves sont souvent surpris de la charge de travail qu’on leur demande, mais on les met en situation d’illustrateurs professionnels avec certains délais à tenir. En cela l’École Jean Trubert prépare vraiment au monde professionnel. Les enseignants sont tous des professionnels et peuvent apporter plus que des enseignants qui n’auraient fait que ça.

Peut-on réussir en tant qu’illustrateur sans se former ?

Oui, c’est possible, mais bien plus compliqué. Au sein de l’École Jean Trubert, on parle du travail réel, on explique aux élèves comment faire pour créer leurs books et postuler dans les maisons d’édition. Seul chez soi, cela paraît vraiment difficile.

A l’École Jean Trubert, quels sont les aspects que vous préférez dans l’enseignement ?

La liberté que permet l’École Jean Trubert. Il y a une base d’enseignement, bien sûr, mais ce qui est vraiment bien, c’est que l’on échange beaucoup avec les autres professeurs pour se compléter et faire faire tous les types de travaux à nos étudiants, des couvertures, des affiches… De plus, l’ambiance y est excellente. J’ai de l’expérience dans l’enseignement, et pour moi c’est l’une des rares écoles qui enseigne pour enseigner, pas pour l’argent.

Si vous deviez convaincre un jeune qui hésite à s’inscrire en section Illustration, que lui diriez-vous pour le rassurer ?

Selon moi, elle fait partie des meilleures écoles en Illustration à Paris. Lors de ma formation, je n’ai pas eu accès à des cours sur toutes les techniques de dessin et d’illustration comme l’aquarelle, la peinture à l’huile, nous devions nous débrouiller seuls. A l’École Jean Trubert, on enseigne ces bases et cela permet ensuite de se spécialiser dans tous les domaines en ayant les connaissances artistiques et techniques nécessaires pour s’adapter au monde professionnel d’aujourd’hui.

Propos recueillis par Marie Pouliquen.